Ca peut s’avérer pratique parfois, et lors d’une automatisation d’un traitement quelconque, carrément indispensable. Voici un rapide aide-mémoire pour déclarer en /etc/fstab
des montages CIFS (montage de répertoires partagés Windows via Samba) et NTFS (des partitions, disques USB etc, mais en lecture/écriture, pas lecture seule).
D’abord, s’assurer que vous avez le paquet ntfs-3g
(si besoin d’écriture sur le disque/partition NTFS) et le paquet smbfs
(Samba FileSystem) pour les partages CIFS.
Vous pouvez tester facilement avec des commandes genre mount -t cifs
ou mount -t ntfs-3g
. Dans le cas du CIFS, il y a certaines options à passer, notamment l’utilisateur, le domaine etc. C’est presque plus simple dans /etc/fstab
.
Bref, voici la chose illustrée par l’exemple :
srv:/etc# cat fstab ### # blabla habituel ### puis : //srvwin1/partage1 /mnt/srv1prt1 cifs uid=root,credentials=/etc/cifs.credentials,domain=MONDOM 0 0 //srvwin1/partage2 /mnt/srv1prt2 cifs uid=root,credentials=/etc/cifs.credentials,domain=MONDOM 0 0 //srvwin2/blabla1 /mnt/srv2prt1 cifs uid=root,credentials=/etc/cifs.credentials,domain=MONDOM 0 0 /dev/sdb1 /mnt/usbsdb1 ntfs-3g defaults,locale=fr_FR.utf8 0 0
Dans cet exemple tout simple, on monte 3 partages CIFS, mappé sur l’utilisateur root de la machine linux, en se signant avec les informations contenues dans /etc/cifs.credentials
(ci-dessous) sur le domaine NT « MONDOM ».
Et dans /mnt/usbsdb1, on monte un disque USB (ou SCSI ou SATA d’ailleurs), en NTFS lecture/écriture.
Ensuite, de simples « mount /mnt/celui_que_vous_voulez
» pour monter.
Le contenu de /etc/cifs.credentials est de la forme :
username=mon_login_windows password=mon_p4ss
Il peut évidemment être différent pour chaque montage. Pensez à le protéger (chmod 600 /etc/cifs.credentials
)
pour les montages CIFS, les options iocharset=utf8,codepage=cp850 peuvent être utile lorsqu’on a des problèmes d’encodage (accents dans les noms de fichier par exemple).